Cavaliers au long cours : Stéphane Bigo
9) Quel cavalier au long cours ayant voyagé «crinières au vent» propose aujourd'hui une méthode d'éducation du cheval mêlant équitation classique et éthologie ?
Il s'agissait du cavalier Stéphane Bigo.
Ce cavalier au long cours est né le 31 mai 1937 dans le nord de la France. Alors qu'il était voué à une vie de sédentaire en tant que notaire, il décide de prendre une année sabbatique. Depuis, il voyage à cheval et parcourt le monde. Chacun de ses voyages dure un an. Il explique que ce cela lui permet "de franchir des distances importantes et d'avoir une vision à la fois détaillée et globale d'une région du monde".
Stéphane Bigo a voyagé au Moyen Orient (1976-1977) : en Turquie, en Irak, en Iran, en Afghanistan d'Istanbul à Kabul (Crinières au vent d'Asie).
Il part ensuite de Denver et traverse le Far-West américain et le Mexique pour aller jusqu'au Guatemala en 1979 et 1980 (Crinières au vent indien).
En 1984 et 1985, il part à la découverte de l'Amérique du sud (Brésil, Paraguay, Argentine, Chili, Pérou et Bolivie) avec Michèle Corson (Crinières sans frontières).
En 1994, il se dirige vers le continent Africain en compagnie de sa future famme, Véronique Germa. Ils traversent le Cameroun, l'Ethiopie et le Kenya (Crinières d'ébène).
En 1997, il part accompagné d'un ami, Claude Carcy, et traverse les Pyrénées de l'Atlantique à la Méditerranée par le GR10 avec des équidés originaires de la région (Mérens, Pottock et mule).
En 1999, Stéphane Bigo se tourne vers l'extrême orient et emprunte les ancestrales routes de la soie en compagne de sa femme Véronique et de ses deux fils (Crinières de Jade). Ils constituent une caravane de trois chevaux et de deux chameaux.
Depuis 1996, Stéphane Bigo se consacre à l'équitation éthologique et à l'éducation du cheval sans pour autant renier l'équitation de tradition française. À partir de 2011, il commence à diriger des stages sans cesser de randonner (les Ardennes, les Alpes, le Jura, les Vosges).
Stéphane Bigo écrit :
L'équitation de tradition française de légèreté, loin de s'être figée une fois pour toute au XIXe siècle, est au contraire bien vivante et accessible à tous. L'équitation éthologique est aussi une équitation de légèreté. Elle recherche un cheval coopérant "qui se soutient de lui-même" ; le principe de l'inconfort-confort sur lequel elle s'appuie n'est autre que celui de la descente des aides. La fusion des deux équitations, qui toutes deux s'occupent d'éduquer le cheval, permet de rendre universelles les thèses de La Guérinière et de Baucher. Désormais tout cavalier peut conduire l'éducation de son cheval selon une progression cohérente et obtenir le respect, l'attention, la confiance et la malléabilité nécessaires à une relation sereine, quelle que soit la discipline pratiquée.
Allez, il est temps de revenir en France pour une question plus technique sur l'équipement du cheval :
10) Dans quel cas l'assertion «un gros mors est plus doux pour la bouche du cheval» perd-t-elle tout son sens ?
À vos claviers !